Histoire de notre commune

 

HISTOIRE DE LA MEILLERAYE DE BRETAGNE

 

HISTORIQUE

Depuis la plus haute antiquité, la présence de l’homme est attestée, sur ce territoire, comme le prouve les découvertes de haches de pierre, le dolmen du Perron, les vestiges liés à l’exploitation des mines de fer et d’étain.

 

L’ABBAYE NOTRE DAME DE MELLERAY  (classée monument historique) 

Au XIème siècle, La Meilleraye était une trêve (ou feuillette) de la paroisse de Moisdon-la-Rivière. Vers 1134, le seigneur Alain de Moydon fit don de terres aux moines de l’ordre de Cîteaux pour qu’ils fondent une abbaye. Par la suite, les seigneurs de Moisdon, d’Ancenis et de Châteaubriant firent également dons de terres, droits, métairies qui agrandirent le domaine religieux. Les bâtiments furent terminés en 1145 et l’église abbatiale achevée et consacrée en 1183.

La révolution arrive et en 1795, l’Abbaye est vendue comme bien national puis laissée à l’abandon.

En août 1817, des moines trappistes venus d’Angleterre reviennent d’exil, relèvent l’Abbaye et apportent de nouvelles méthodes et outils aratoires. On voit alors la création de grandes fermes modernes et l‘essor des techniques agricoles .

En 2015, les Moines cisterciens quittent l’Abbaye passant le relais à la Communauté du Chemin Neuf. Ce sont donc eux qui désormais assurent la vie, la prière et l’accueil (hôtellerie et magasin) dans ces lieux chargés d’histoire.

https://melleray.chemin-neuf.fr/

 

L'AGGLOMERATION DE LA MEILLERAYE

Un prieuré bénédictin, Saint-Etienne de Meleray, situé près de ce qui deviendra le centre de la future agglomération est déjà cité en 1186.

La chapelle du village devint église paroissiale en 1767. En partie ruinée lors de la révolution, elle dut être reconstruite et fut achevée en mai 1821. Le clocher originel, une fine flèche d’ardoise, fut foudroyé dans la nuit du 17 au 18 mai 1902. Restauré en partie en 1914, il fut, avec sa nouvelle façade, refait de juin 1927 à mars 1928 et exhibe depuis lors, cette physionomie particulière.

 

LA FORET DE VIOREAU

Ancienne propriété des Princes de Condé, elle passa par voie d’héritage au Duc d’Aumale qui fit don de 40 chênes pour la réfection de l’église paroissiale.